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Le cuir à l’encontre d’un avenir durable ? Quelles sont les solutions ?

À l’heure actuelle, le secteur de la maroquinerie de luxe est remis en question : provenance du cuir ? Comment sont abattus les animaux ? Adeptes de sacs en cuir, nous vous expliquons tout pour trouver un moyen éco-friendly de vous faire plaisir sans impacter nos amis les bêtes et notre planète.

Aujourd’hui, le secteur de la maroquinerie de luxe subit de plein fouet les polémiques autour du processus de création d’un produit en cuir, tels que les ceintures ou les sacs. En effet, l’industrie du cuir est une des industries les plus polluantes au monde, pourquoi ? Nous vous l’expliquons !


Revenons à la base, en vous expliquant par une définition simple, ce qu’est le cuir.

Ce dernier représente un matériau spécifique issu de la peau d’un animal destiné à subir plusieurs opérations comme le tannage afin d’être traité et utilisé pour devenir un produit.


Premièrement, le cuir est un des secteurs les plus meurtriers envers les animaux. Un milliard d’animaux sont tués chaque année dans des circonstances inacceptables. Il comprend les vaches, chevaux, agneaux… Et il est difficile de savoir d’où provient le cuir.

La majorité du cuir est fabriqué en Chine et en Inde où les lois contre les maltraitances animales n’existent pas. Les animaux sont dépecés parfois vivants, ou abattus dans des circonstances atroces. Ces peaux sont donc traitées avec des produits chimiques (très polluants) qui modifient la souplesse et la résistance du cuir.


Le tannage du cuir est un tannage minéral car les produits utilisés sont les sulfates de chromes et plus rarement des sels d’aluminium ou des sels de zirconium.

Malgré ce jargon physique, ce moyen est extrêmement utilisé car il est beaucoup plus rapide et peu coûteux, en dépit des conséquences portées sur la planète. Or le traitement du cuir dans les industries françaises est cependant mieux perçu puisque qu’elles doivent obéir à de nombreuses normes et règlementations très strictes.

Une autre forme de tannage est apparue, plus « éthique » car il s’agit du tannage végétal. Issu de plusieurs sources végétales tels que les bois, les écorces, les racines ou bien même les feuilles. Le cuir végétal est un processus plus long que le minéral puisqu’on l’obtient après une dizaine de jours, contre une journée pour le minéral. Or le tannage végétal a été controversé, puisqu’il utilise aussi des produits chimiques et engendre beaucoup de pollution par ses traitements industriels comme la coupe des arbres, l’extraction des tanins…


Polluant et non éthique, cet accessoire de mode reste un indispensable et est au cœur de nombreuses tourmentes. En effet, de nombreux chercheurs se sont penchés sur la question afin de proposer des solutions durables et écologiques.


Un chercheur américain a retenu notre attention. Il s’agit de Richard Wool qui a créé le premier « éco-cuir », combinaison de différents matériaux naturels à base de lin, coton, maïs ou bien même le soja. Ce produit final se rapproche du cuir véritable, issu d’une peau animale. Il résiste à l’eau et au vent tenace, il est biodégradable et représente un faible coût au niveau de la production. Pas encore commercialisé, des grandes marques sont intéressées par cette nouvelle invention qui pourrait révolutionner l’industrie du cuir et de la maroquinerie de luxe.


D’autres procédés sont utilisés pour créer un cuir le plus naturel qu’il soit. Aussi étonnant soit-il, il est possible de créer du cuir à base d’ananas ou de liège. Et oui ! La recherche et développement a du bon lorsqu’elle est utilisée à bon profit pour notre planète. Vegan ou sensible à une mode durable, ces petites merveilles vont révolutionner votre garde-robe.


Voici quelques exemples qui devrait créer une confusion entre l’envie de manger ou de le porter :


  • Le cuir d’ananas : les fibres des feuilles récoltées et après mixtion présentent un matériau résistant et souple (comparable au cuir). On peut en prime lui attribuer la texture que l'on souhaite !



  • Le cuir d’eucalyptus : les fibres issues des feuilles d'eucalyptus offrent également un matériau très résistant après transformation.

  • Le cuir de champignon : il s'obtient à partir des chapeaux de champignons et sans tannage chimique. Il est à la fois biodégradable et parfaitement écologique. Sa ressemblance avec le daim serait à s'y méprendre et on lui vente ses qualités de souplesse.

  • Le cuir d’hévéa : à partir de la sève de la plante, on obtient un latex végétal et 100% écologique et aussi résistant et souple qu'un cuir.

  • Le liège : on le récolte de l'écorce du chêne liège et sa conception est éthique et sans impact environnemental.

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